Pays / Région | Global |
Secteur | Energies & Eau |
Projet
Les avancées scientifiques nous ont permis d’accéder à de nombreuses sources d’énergie modernes. En premier lieu l’énergie nucléaire, dont la puissance a transformé le paysage mondial. Le projet ITER, fruit de la collaboration de 35 pays, est entré dans sa phase la plus ambitieuse avec le démarrage de la construction du plus puissant réacteur à fusion thermonucléaire ayant jamais existé, le tokamak, dans le sud de la France.
L’Organisation ITER fut mise sur pied telle qu’en sa composition actuelle en 2007. C’est en 2010 que démarra le chantier, sur un site localisé à Saint Paul-lez-Durance. La phase de construction, désormais bien avancée, est découpée en étapes-jalons, le premier accès à la fosse du tokamak étant prévu pour 2018, et la mise en exploitation en 2025. Les pays participants espèrent que la réussite du projet marquera l’avènement d’une énergie d’avenir plus efficace et décarbonnée. Qualifié de l’une des entreprises scientifiques les plus complexes de l’histoire de l’humanité, l’ITER entend reproduire l’immense dégagement d’énergie provoqué par une collision d’étoiles.
Actuellement, pour produire de l’énergie les centrales nucléaires recourent à la méthode de la fission nucléaire — par division des atomes, plutôt qu’en les combinant. D’un pilotage plus aisé, cette méthode s’accompagne néanmoins de la production de déchets pouvant demeurer radioactifs des siècles durant — effet négatif absent dans la réaction par fusion nucléaire.
Le réacteur tokamak a été conçu pour atteindre la température extrême de 150 millions de degrés centigrade requise pour répliquer la réaction au cœur du soleil. Une fois l’échelle visée atteinte, l’objectif est de prolonger la durée des périodes de fusion, pour démontrer la viabilité d’une utilisation commerciale de la fusion nucléaire, tout en étant sans danger. En cas de réussite, le projet ITER sera en bonne voie pour générer en une seule réaction plus d’énergie que n’en fournissent 10.000 tonnes de charbon.
Faits & Chiffres
Solutions
Les nations participantes espèrent que la réussite d’ITER créera les conditions pour un avenir décarboné et plus économe en énergie. CEMAR s’estime particulièrement honoré de collaborer à ce projet en lui apportant notre solution FIDIC de gestion de contrat et de reporting dans le cadre de la construction du réacteur tokamak.
L’équipe ITER administrant le contrat est très satisfaite de cette fonctionnalité. CEMAR donne déjà de très bons résultats.
Coordonnateur de la Gestion des Coûts, Organisation ITER
Client
L’Organisation ITER rassemble des représentants de la Chine, de l’Union Européenne, de la Russie, de l’Inde, du Japon, de la Corée du Sud et des Etats-Unis, pays qui ont allié leurs connaissances et leurs savoir-faire pour mener ce projet, objet de pourparlers dès 1985, lorsque fut lancée l’idée d’une collaboration en vue de la construction d’un réacteur à fusion nucléaire. Soulignons la pertinence de l’acronyme ITER qui signifie chemin en latin : leur démarche et leurs réussites multinationales ouvriront la voie aux générations futures.
Favoriser un environnement ouvert et collaboratif avec le système de gestion des contrats de thinkproject
En 2016, James Fisher Nuclear (JFN) s'est vu attribuer l'un des principaux projets de démantèlement, à savoir la segmentation, l'emballage et l'exportation du réacteur à eau lourde générateur de vapeur. Le projet utilise les contrats de construction et de sous-traitance d'ingénierie NEC3 avec notre logiciel CEMAR pour faciliter ce projet d'envergure.
Logiciel de gestion de la maintenance pour l’extension de l’aéroport d’Heathrow
En projet depuis de nombreuses années, l’extension de l’aéroport d’Heathrow a reçu l’aval des députés britanniques qui ont récemment approuvé la construction d’une troisième piste afin d’étendre la capacité de l’aéroport le plus fréquenté du Royaume-Uni.
NEC – Gestion des contrats pour VolkerFitzpatrick
En 2014 au terme d’un appel d’offres, VolkerFitzpatrick, en partenariat avec Atkins pour le volet conception, ont été désignés attributaires chargés de la structure générale multifonctionnelle (abrégée en MFF) du réseau ferroviaire pour le sud de l’Angleterre, baptisé Anglia route (l’itinéraire Anglia)